Tant de ressemblance

Mais tant de différence

 

L amour traverse les âges

La haine emporte les âmes  

La vie nous rend sauvage

Et l’enfance nous arme

 

Tel les chevaux

Dressés pour la course

Le temps, nos rivaux

Nous poussons à une course

 

Mais que devient l’amour?

Entre deux galops…

Peut être avoir un toujours ?

Somme nous si sot

Toujours empressé et indéterminé

Oublions nous de rêver

 

Sauvage est souvent notre cœur

Courageux, mais empressé

Sommes nous devenus esclave

D’une course inachevée

Sommes nous devenus orage

D’une terre ensanglantée

Sommes nous seulement ardeur

D’être désenchanté

 

Aucun étalon,

N’est à la taille

Mon petit démon

Tu gagnes toutes les batailles

 

Un corps de centaure

Pour cœur d’ange

Au-delà des songes

Tu vaux de l’or

 

A jamais je te respecterais

Car ton cœur,

Malgré tes douleurs

Est sans méfait.

Sauras-tu comprendre de ces mots
La vertu d'un moment précieux
Portant en elle le trouble de l'aveu,
Comme une caresse douce sur la peau?

C'est le temps des partages
Lequel rime avec nos espoirs.
Et dont la clémence nous pousse à croire
Que l'éternité fond dans l'âge.

Souvent, les rêves au travers des ans
Prennent des rides en s'altérant;
Autrement, que par l'avidité du besoin
Inassouvi auquel on prend soin.

Mais sachant le temps court
Un frisson de frayeur s'identifie
Déjà à l'émoi naissant de la vie
Pour refleurir l'écho du parcours.

O grande étoile d’un jour,

Virevolte, saute, c’est a ton tour,

Ton vœu vient de se réaliser,

Ebloui moi, fait moi rêver.

Allie la grâce et la magie,

Fait de cette scène un paradis,

Comble moi ton innocence,

Le temps de cette douce présence.

Ne laisse percevoir aucune douleur,

Reste pure et légère comme l air,

Ne montre que ton élégance,

Qui est la clé de ta romance.

O grande étoile ne brillera bientôt plus,

Profite donc du moment venu,

Prend plaisir à danser,

Et garde ton jardin secret.