Tendre ami, toi à qui j’ai beaucoup dit.

Tu croyais que je t’ouvrais la porte de l’amour,

Mais celle-ci ne t’était pas destinée en ce jour.

C’est plutôt celle de l’amitié que je t’avais montré,

Mais tu as préféré ignorer et continuer de rêver, d’espérer.

Je sais que je t’ai blessé, que tu as pleuré,

Mais loin de moi cette intention,

Je te demande mille pardons.

Malgré toutes les affinités qu’entre-nous nous ont trouvé,

Ce n’était pas assez pour que nos cœurs soient liés.

Le mien en aime un autre, et ce n’est point de ta faute.

La vie décide ainsi, nous n’y pouvons rien,

C est le destin.

Mais sache mon tendre ami, que tu as ta place dans mon cœur,

Alors sèche tes pleurs, car je t’offre les fleurs de l’amitié,

Qu’il faut cultivé, pour pouvoir de nouveau se parler et rigoler,

Sans en retour rien demander.

Une autre journée de commencée,

Je me demande si je vais avancer,

Mes pas résonnent lourd,

C’est comme un roulement de tambour.

J’hésite de trop en parler,

Je ne suis pas capable de laisser aller.

La douleur est comme une brûlure,

Elle fait peur et elle dure.

Pourquoi quelque chose d’aussi beau,

Dois prendre fin avec chagrin.

Je devrais plutôt me réjouir,

De nos folies, de nos fous rires.

Je t’ai en moi, sur ma peau,

Tu es mon plus beau cadeau.

Mais le temps me rattrape,

Il est là, il me frappe.

Je sens au fond de moi, comme un ruisseau,

Tellement mes larmes coulent à flot.

Hier n’est pas encore trop loin,

Pour que je retourne tenir ta main.

Je vais la caresser, l’embrasser,

Tel une princesse devant son chevalier.

Ferme les yeux avec moi un instant,

Voyageons en imaginaire.

Invente- nous une histoire dans le temps,

Comme toi seul c’est le faire.