Un soir d’été,

Il me prit l’envie folle d’aller m’étendre sous le ciel étoilé.

D’y laisser mes pensées les plus frivoles se balader lentement, errer.

Après quelques minutes seulement,

Une merveille m’apparue sous les yeux.

Habillée d’une longue robe blanche,

Le vent glissant dans ses cheveux,

Je croyais apercevoir un ange.

Elle était si jolie et fragile,

Son regard d’enfant venu se poser sur moi.

Je l’ai regardais battre des cils.

J’étais si envoûté que j’en restai sans voix.

La douceur de ses yeux et la blancheur de sa peau,

Me parue une étoffe de roi, un tissu de soie.

Je n’avais jamais vue quelque chose d’aussi beau,

Je désirais garder cette vision que pour moi.

Soudain, elle s’approcha,

Des étoiles scintillaient sur son passage.

J’eus crainte qu’elle me touche.

Quelle était cette aura, ce mirage,

Qui m’empêchait d’ouvrir la bouche ?

Elle me lança un sourire,

Je senti l’échange d’une caresse.

Je ne réussi qu’a laisser s’échapper un soupir,

J’étais rempli d’une ivresse.

Une lumière intense émana de son front,

Détournant ainsi mon regard de cette beauté féerique.

Un tourbillon de temps m’emporta,

J’y perdis mon point d’horizon.

Apres un long combat dans le vide,

Mes esprits repris, le souffle coupé,

Je me réveille l’esprit encore avide,

Je ne faisais que rêver.

Nos regards se sont rencontrés,

Nos corps se sont parlés,

Nous étions si bien bercés,

Sur cette mer de baisers.

Maintenant ton regard embrasse l’horizon,

Je ne suis plus dans tes chansons.

Tous mes sens m’abandonnent,

Il n’y a plus rien n’y personne.

Je ne sais plus si j’ai chaud, si j’ai froid,

Où si ce n’est peut être,

Qu’un manque de toi.

Parle-moi en bien,

En mal, mais parle-moi,

Aime-moi bien,

Aime-moi mal, mais aime-moi.

J’écrierai dans mon grimoire

Une formule magique,

Pour retrouver l’espoir,

D’une page romantique.

Comme j’aimerai que tu viennes me chercher,

Pour m’emmener dans tes pensées.

Je proclame ton absence,

Avant que t’habites le silence.