«  Sur un vieux toit en zingue

Y avait des pussy-cats

Qui dansaient comme des dingues

En faisant du bruit avec leurs pattes

Alertés, les voisinages

S’écriaient ça n’a rien a batte

Y a de quoi devenir sourdingue

On peut plus travailler ses maths

Le matou du marchant de volailles

Une sardine en bandoulière

Avait enlacé par la taille

La chatte de la cuisinière

Chacun faisait du gringue

A la siamoise de l’épicier

C’était un vrai dancing

A tout le monde ils cassaient les pieds

Au bout d’un demi - plombe

Ecoeurés par ce raffut

Les flics s’amènent en trombe

En faisant tourner leurs massues

Et c’est une hécatombe

Les ardoises volent en éclats

On aurait cru des bombes

Mais y avait déjà plus un chat

Réfugiés au fond d’une cave

Les pussy-cats pas dégonflés

Sirotant de l’alcool de betterave

S’étaient remis à gambiller

Toute la nuit ils dansèrent

En usant des kilos de savates

Pour leur anniversaire

La java des pussy-cats »

Petit oiseau, toi qui voles bien haut,

Apporte mon message pour ton long voyage

Il est destiné à cette personne très appréciée,

Celle tant aimée et qui m’a quitté

Peux-tu lui chanter notre chanson,

Celle que nous aimions

Peut-être se souviendra-t-il de moi,

Celle qui ne l’oublie pas…

Dis lui que mes yeux sont encore malheureux

Dis lui bien que mon chagrin s’apaise,

Mais que jamais je ne cesse,

De penser à lui, jour et nuit

Et si jamais tu reviens, manger dans ma main,

J’espère qu’avec toi, tu auras apporté,

Un mot, un souffle de mon bien aimé,

Pour réchauffer mon cœur qui est encore en pleurs.