nath207
les bijoux
La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur
Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures.
Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur,
Ce monde rayonnant de métal et de pierre
Me ravit en extase, et j'aime à la fureur
Les choses où le son se mêle à la lumière.
Elle était donc couchée et se laissait aimer,
Et du haut du divan elle souriait d'aise
A mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Les yeux fixés sur moi, comme un tigre dompté,
D'un air vague et rêveur elle essayait des poses,
Et la candeur unie à la lubricité
Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ;
Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins,
Polis comme de l'huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ;
Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne,
S'avançaient, plus câlins que les Anges du mal,
Pour troubler le repos où mon âme était mise,
Et pour la déranger du rocher de cristal
Où, calme et solitaire, elle s'était assise.
Je croyais voir unis par un nouveau dessin
Les hanches de l'Antiope au buste d'un imberbe,
Tant sa taille faisait ressortir son bassin.
Sur ce teint fauve et brun, le fard était superbe !
Et la lampe s'étant résignée à mourir,
Comme le foyer seul illuminait la chambre,
Chaque fois qu'il poussait un flamboyant soupir,
Il inondait de sang cette peau couleur d'ambre !
si j'étais toi !!!
Je ne sais pas ce que je ressens
J’ai peur de ces sentiments,
Je ne connaissais pas cela
Et me pose des questions
Et ci et là,
Mon cœur s’emballe quand
Je suis avec toi,
Mon cela m’effraie parfois
Dis moi quelle est ton arme
Qui te fait tant de charme,
Tu me fais craquer
Tu me fais rêver,
Mais aujourd’hui, je ne peux pas
Te dire ou nous sommes la,
Je t’aime et je ne veux pas
Te faire souffrir
Je ne veux pas que tu nous
Projettes dans l’avenir,
Mais tu es dans mon cœur
Tu as su prendre mon coeur.
mélancolie
Je contemple la mer assise sur les rochers
Me demandant ce que j’y suis venue chercher
La paix du corps ou celle de l âme ?
Ta présence que mon cœur réclame ?
Soudain un vent violent se lève
Les vagues furieuses se soulèvent.
Les nuages envahissent le ciel
Le nimbant d’une lumières artificielle.
Je me souviens des temps heureux
Où nous venions ici tous les deux,
Joyeux, marchant contre le vent
Pour admirer le soleil levant.
Il y a si longtemps que tu n’es plus la
Je suis seule dorénavant ici-bas,
Revenant sans cesse sur ce rivage
Cherchant le reflet de ton visage
Qui de ma mémoire peu à peu s’efface
Ne laissant plus aucune trace.
La vie reprend ses gages,
Le vent a balayé les nuages,
Le soleil à nouveau resplendit
Et fait entendre sa belle mélodie.
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Beau poeme mais triste a la fois kan meme