Je suis perdue, je ne sais ou aller,

Je suis déçue,  personne pour m’indiquer,

Je suis partie sans prendre de cartes,

Mais je suis tombée sur quelques pancartes.

Perdue c’est par là, la paix dans 10 Km,

Le repos n’est plus qu à quelques mètres,

Je l’ai suivie, en ne doutant de rien,

Je ne pouvais deviner que ce n’était pas bien.

Je suis arrivée au pied d’un mur,

Celui-ci était grand, mais c’était sur,

Que je ne mettais pas trompée,

Une pancarte indiquait « bonheur de l’autre coté »

A la force de mes bras je suis grimpée,

Une fois en haut j’ai vu que je mettais fait piéger,

D’un coté il y avait la vie, de l’autre la mort,

C’était arrivé le jour où je quittais mon corps.

Je n’avais qu’à passer ma jambe de l’autre côté,

A me suspendre par les mains et à lâcher,

Mais va savoir pourquoi je me suis trompée…

…de côté !!!

Alors je suis encore là, toujours paumée.

Je m’arracherai les yeux,

Pour ne plus croiser ton regard,

J’éteindrai ces jours heureux,

Je les effacerai de ma mémoire.

J’écorcherai tout mon corps,

Et brûlerai mes chairs putrides,

Je haïrai en amour la pléthore,

Plongerai mon âme dans l’acide.

Je transpercerai mon cœur,

De la lame de mes erreurs,

Pour que le sang en jaillisse,

Et les larmes de sel fleurissent.

J’assassinerai tes tendres mots,

Sources de mes sombres maux,

J’éradiquerai le son de ta voix,

Qui hante le désespoir de ma foi.

Si aimer c’est ainsi souffrir,

Si aimer c’est aussi faire souffrir,

Alors je ne veux plus aimer,

Laissez-moi juste seule sombrer.