Les vagues naissent immenses au large dans l’océan déchaîné,

Mais viennent s’échouer dans un infirme clapotis à nos pieds,

Alors une petite brise marine embaumant des effluves épicés,

Nous enveloppe et enivre nos sens d’une douceur partagée.

Je vogue l’esprit calme et tranquille vers ces mers lointaines,

Besoin d’évasion un instant purifiant le poison de mes veines,

L’embrun salé se dépose sur mon visage oubliant mes peines,

Sur cette immensité bleue mon âme est devenue plus sereine.

Le soleil éclatant caresse ma peau de ses rayons assoiffés,

M’égarant sur la plage ou vagabondent mes belles pensées,

Cette chaleur inonde mon corps comme l’éveil de ses baisers,

Et les battements de mon cœur se font l’écho de son éternité.

Depuis plusieurs jours personne,

Il faudra bien que je me résonne,

Facile de couper ton téléphone…

Je ne t’ouvrirai pas si tu sonnes !

Quel courage, tu n’as pas de cœur,

Quelques fois tu me fais peur,

Tu ne m’apportes que du malheur…

Ta vie repousse le bonheur !

Tu n’essaies même pas de comprendre,

Même ton cœur tombe en cendres,

Je ne vais sûrement pas t’attendre…

Ma douleur est bien trop grande !

Reste bien tranquille chez toi,

C’est beaucoup mieux comme ça,

Tu ne risques rien cette fois…

Je ne croirai plus jamais en toi !

Je pense vraiment que ton silence,

A détruit toute ma confiance,

De revenir, tu n’auras aucune chance…

J’attaque… et prépare ma défense !

Si tu es mon ami… tu n’as donc rien compris !

le silence est un véritable ami

qui trahit jamais...