Cruauté divine, je reste sans un signe,

D’un être tant aimé, que les cieux m’ont happé,

Hologramme d’espoir aperçu dans le noir,

Dans la chambre un soir sourire d’espoir !

Ton âme s’est envolée, mais tu n’as pas compris,

Que ta vie était finie, tu errais chaque nuit,

J’ai senti sur le drap, une main sur mon bras,

Tu n’étais pas là, mais j’entendais ta voix !

Pendant des semaines, j’ai senti ta présence,

J’ai prié le ciel pour que l’on te donne des ailes,

J’implore la délivrance, condamne la souffrance,

Que ton esprit divin me donne des nouvelles !

Reviens juste un instant me donner du courage,

Pour qu’enfin je puisse écrire une nouvelle page,

Me dire que toute ma vie tu m’as donné le bras,

Que cette beauté me semble loin déjà !

Tu murmures ces quelques mots,

Au creux de mon oreille,

Ils me caressent c’est chaud,

Ton souffle m’émerveille.

Le temps s’envole mais toi tu restes,

Présent, à mes cotés,

Tu es l’unique être qui atteste,

De l’amour la beauté.

D’un mot sur tes lèvres dessiné,

Je vois le contour et me sens entraînée,

Je suis pleinement fascinée,

Par le langage entre tes dents enchaîné.

Tu joues avec le verbe,

En fais ton maître atout,

Des lettres tu es acerbe,

Elles forment notre tout.