L'amitié entre deux personnes
est un précieux trésor
Qu'il faut toujours garder
Mais que ce soit à raison ou à tort
Des amis se blessent par des paroles ou gestes posés

Les jours passés à se demander ce qui a pu arriver
Lorsqu'une amitié s'est brisée
Font que la vie nous semble désespérée
Et qu'on se demande ce qui a pu blesser

Mais les amis se retrouvent toujours
Lorsque l'un des deux en s'excusant
Revient vers l'autre et lui dit tout bonnement:
"Je m'excuse, ces jours m'ont paru si lourds"

Reprenons comme avant car je me suis ennuyé
De nos conversations si précieuses
Et essayons de ne plus nous blesser
En ne disant plus de choses si affreuses

Que ces mots qui nous ont séparés
Et qui ont fait que notre amitié
S'en est trouvée à moitié déchirée
Faisons en sorte de la garder, pour l'éternité.

Dans le lit défait, tu dors nue couchée sur le côté
Je te regarde dormir le désir brûlant mes yeux,
Plus rien d'autre n'existe dans la pièce à part toi.
Et je savoure cet instant qui me semble précieux.

Je voudrais te caresser et te couvrir de baisers
Poser mes mains sur ce qu'il a de plus secret de toi
A si seulement j'avais l'intrépidité d'oser
Rien que le fait de l'imaginer me met en émoi.

Je laisse donc glisser mon index effleurer ta peau
Il commence à tracer des serpentins sur ton visage
Puis remontant il va désormais survoler ton dos
Pour le recouvrir, entier, d'un invisible voilage.

Mon doigt descend le long de ta colonne vertébrale
Il s'arrête un instant hésitant à aller plus loin
En moi cette idée d'avancer tourmente mon mental
J'ai un moment de doute mais je continue néanmoins.

Alors c'est ma main entière qui caresse ta croupe
La plus occulte fraction de ton si généreux corps
A cet instant tous mes sens sont survoltés et chaloupent
Quand je pose ma peau contre ton intime trésor.

Tu ouvres l'oeil droit et je retire ma main apeuré
Tu retourne la tête avec aux lèvres un sourire
Et tu ne dormais pas et tu me dis de continuer
Car mes caresses ont fait monter en toi le désir.

Nous partons ensemble pour un moment d'enivrement
Et cette fois nos caresses deviennent mutuelles
Nos deux silhouettes enlacées intemporellement
Ils n'existent plus que nos chairs et un plaisir sensuel.