La belle lumière qui tombe des étoiles,
Entraînant, poussières de l’universalité,
De par mes larmes, mes yeux se voilent,
En regardant les astres froids scintiller.

Nous si petits dans notre minuscule vie,
En nous agitant inutilement, sans cesse,
La mémoire, jamais nos vies ne laissent,
L’éphémère de l’Être, à celle des galaxies.

En ce bas monde, une seule chose demeure,
L’amour donné et perpétué par nos enfants,
Même si après des années, restent de ce bonheur,
Que des cendres, sombres souvenirs attristants.

La route de la vie sinueuse et, pas droite,
A qui désespère, réserve de beaux moments,
Renouveau de doux sentiments, restés cois,
Empêchant le retour de pénibles tourments.

La solitude du cœur peut-être épouvantable,
Nous perdons nos espoirs d’un nouvel amour,
Oui, notre âme s’emmure dans l’impensable,
Douleur lancinante qui fait souffrir toujours.

C’est vite oublier la vie pleine de promesses,
Un autre amour, qu’une belle flamme ranime,
Au matin à la fenêtre, chagrins de nuit laissent,
Qu’un chaud soleil d’or vient lécher les cimes !

Alors notre âme, a cette envie de conjuguer,
Le verbe aimer, au temps d’un amour naissant,
Déceptions et peurs, nous les avons conjurées,
Nous sommes capables d’avoir, un cœur aimant.

Quand le regard est ta musique,
Les sons sont tous magiques,
Il m'emporte, il m'enchante,
Détourne la grande tourmente.

Mon âme pauvre est en extase,
J'en ai le souffle tout en phase,
Un très beau poème se dévoile,
Sur le blanc immaculé de la toile.

Mélange de soupirs et de teintes,
Mes émotions ne sont pas feintes,
Jolies mélodies aux belles couleurs,
Tu me donnes à respirer ta chaleur.

Berce-moi de tes sons silencieux,
Dans tes bras, je suis si heureuse,
J'aime le fin pinceau de ton archet,
Fendant l'espace de beaux triolets.