nath207
juste une larme...
Puis notre âme parfois s’égare au pays lent
Où chaque pas se tait en brume indéfinie,
Dans un souffle si lourd au courant violent
S’efface tout éclat à l’hiver infini.
Au profond de notre être au secret de nos chaînes
S’emmêlent les regrets à nos hier déçus
Et la peine se perle ou les heures se traînent
Pour tuer lentement tous nos rêves conçus.
Par un bout de passé se voilent nos regards
Puis s’éteint l’avenir au chaud de nos blessures,
Pour un frisson perdu, une peur, un rempart,
Nous frappons souvenirs en solides armures.
Car nous ne savons plus ni le temps ni l’espace
Ni ce chemin tracé qui rassurait nos pères
Et n’osons affronter l’inconnu qui menace,
Le fragile sentiment qui nous sert de repère.
Là, dans ce triste lieu ou le soleil n’a cours
Se versent nos soupirs de mélopée sans charme
Comme coule l’ennui en sinueux parcours,
L’eau trouble de nos nuits s’égoutte en quelques larmes.
écoute le silence
Quel meilleur ami que le silence
Quand nos cerveaux soumis
Tournent dans tous les sens
Nos mots inassouvis.
Il est une couche aimable
Comme un sommeil vigoureux
Que nos regards impeccables
Nourrissent jusqu’aux cieux.
Ils prolongent l’absolu aux confins
De nos pensées les plus secrètes,
Et fait se poser nos mains
Qui dans lui se reflètent.
Oh ! Écoutez le avec son cortége
D’images muettes et pales,
Eblouissant comme neige
Le bien comme le mal.
Ecoutez le creuser sans peine
Le temps qui nous reste,
Ces secondes qui s’égrènent
A la lumière offert.
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superbe ! je reste sans voix...merci nath et ravie de lire à nouveau de si belles choses sur ce blog ;) amitiés