On dit souvent que le printemps est la saison des amours

C’est vrai que cette saison fait aux cœurs quelques tours  

Je pense que le printemps est cette saison imprévisible

Où les rayons du soleil sont imperceptibles

Où la pluie tombe tout le temps

Tel nos pleures se déversant

C’est sur le printemps fait naître des fleurs

Comme nos amours qui commencent dans le bonheur

Cupidon attend certainement cette saison

Mais pour l’instant l’hiver l’a transformé en glaçon

Je comprends pourquoi le printemps

Nous apportons bien souvent

Beaucoup de bonheur et de malheur, finalement

La fonte des glaces n’est que la suite du refroidissement.

Quand je te vois trop beau, beau d’être lassé,

Lassé d’être un modèle, sur du papier glacé,

Glacé d’effroi je sens, que le doute est semé,

Semé par l’inconscient, dis-moi pourquoi t’aimer ?

Pour tes regards habiles, ou les silences chantent,

Chantent un air subtil, d’un passé qui me hante,

Pour tes frissons furtifs, au bout de l’inconnu,

Inconnu des récifs, là ou ton âme est nue,

Pour tes colères de femme, dans ton doux cœur d’homme,

Homme mêlant l’opium, à la beauté des flammes,

Pour ce rire éventrant, toutes mes solitudes,

Solitudes rencontrant, tes belles certitudes.

Pour tes griffes aiguisées, pour protéger tes proches,

Proche mais déguisée, sous une force de roche,

Pour tous ces moment-là, délicieux paradoxe,

Paradoxe céleste, zénith et équinoxe.

Et au jeu des pourquoi, la foi m’est promise,

Promise par je-ne-sais-quoi, mon amour est de mise,

La raison à bon gré, est bien trop faible pour,

Pour répondre malgré, tous les pourquoi d’amour.