Lorsque nos mains plient la matière,
lorsque nos mains endurent la terre,
lorsque nos mains sur les cordes
se blessent aux notes qui s'accordent,

lorsqu'elles cultivent sans cesse
l'art et le printemps et que naissent
ses fruits, ses merveilles, ses chefs d'oeuvre,
la récompense de l'homme est l'oeuvre.

Cette ouvre achevée qui se révèle
à l'oeil nu et pénètre nos sens.
Cette oeuvre tant attendue, épèle
de nos mains leur récompense.

Nos mains usées, blessées,
rougies, brûlées,
nos mains ne demandent jamais
qu'un peu de pain, une monnaie.

Nos mains ferventes à la prière,
nos mains qui se serrent
s'ouvrent et se ferment.
Nos mains qui mettent un terme à d'autres volontés.

Nos mains en poings fermés,
Nos mains bataille,
Nos mains caresses qui vaillent.

Nos mains toujours ensemble,
Nos mains qui se ressemblent,
et c'est tout l'or,
cet or,
que nous avons dans nos mains.

Aujourd'hui, j'éveille un style,
Qui est très différent,
D'une plume dansant,
Entre les mains des jeunes brillants,
Qui au fil des années,
Se révèle être la vérité.
Alors que moi,
Ce que je veux écrire,
Ne veut absolument rien dire,
Mais je l'écris, pour toi
Car tu me manque
Enormément, tu me hante,
Mon esprit se remémore,
Les années folles du temps,
Qui jadis était en or,
Ce n'était il n'y a pas si longtemps.