Voilé, couvert, ou dégagé,
Toi le ciel, tu nous fais rêver,
Noir, bleu ou même gris,
Tu préserves le paradis.

Te toucher, on ne peut pas,
Te critiquer, on ne dois pas,
Te demander, on n'ose pas,
Mais t'aimer ça va de soi.

Quand tu grondes, j'adore,
Quand tu pleures, j'implore,
Quand tu invites, nos morts,
Tu dois être pleins de remords.

Ciel, toi la majesté,
Ciel, toi l'éternité,
Ciel, toi la grandeur,
Ciel, toi la splendeur.

Tu es le ciel, le même pour tous,
Et quand la terre se fait secousses,
Toi tu prépares des lits de mousses,
Pour accueillir la fin de course.

Ma page est blanche,
Et le silence est là, omniprésent. 

Mon ordinateur allumé ronronne tranquillement,
Me soufflant à l'oreille quelques pensées secrètes.

J'écoute attentivement, machonnant mon crayon.
Que ne puis-je avoir une muse comme en ont les poètes!

Seules me viennent mes pensées, dans un vaste tourbillon,
Où se mélange des images, des envies et des maux.

Puis, résonnant dans ma tête embrumée,
Une phrase se détache de mes rêves éveillés.

La feuille vide se couvre alors de ratures et de mots.
Serait-ce mes pensées qui s'étalent devant moi?

Ou juste quelques vers, en vain, gribouillés?
Je me laisse emporter vers ce plaisir captivant,

Me plongeant d'avantage dans mes émois présents,
Et écrire me redonne une energie sereine,
qui me permet de supporter cette vie quotidienne.

Journée de labeur
Ou d'oisiveté
Don de soi-même
Ou amour du profit

Jour de souffrance
Ou de jouissance
Infortunes diverses
Actions inachevées


Le jour continue
Véritable horloge,
Semant en ce monde
Joies et soucis....

 

Tous les jours

Le jour passe...

Avec ou sans nous.