Un mal infini,
Ce poing moite sur mon corps d'ambre.
Le mâle est ici ;
Près à saigner, voler, réduire en cendres.

Pour le plaisir d'arracher
Cent fois, la Terre blessée.
Ou le désir de détruire,
Sans foi, sans sourire.

Pour se sentir un peu plus grand
Dans ce château de sable,
Ou devenir roi des impuissants
Dans cette ville qui m'accable.

Sentir cette main d'acier
Pénétrer l'air, briser le vent
Je ne fais que supplier;
Supplier mon sang,

De ne pas s'évader,
De mon cocon,
De mes ailes souillées
De ma tête, de mon front.

De ne pas pourrir
Car l'homme aime voir l'humain
Coulant par terre, et rire,
Perdre son âme, pleurer en vain.

Ne pleure jamais pour un mec, car un mec qui t'aime vraiment ne te fera jamais pleurer.