nath207
Un rayon de soleil
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Presque familière, intime plus je la regarde.
Elle était là, seule, assise à une table
Seule à quatre mètres infranchissables.
J’avais rendez-vous je crois, je n’avais pas le temps
Avec un rêve, non plutôt un client
Mais cette femme est jolie, et les clients sont sûrement patients.
Elle était là dans son monde au beau milieu du monde
Loin, ses yeux posés ailleurs, quelque part à l’intérieur
Plongée dans ses pensées, belle abandonnée
En elle je lis tout ce qu’elle veut cacher.
Dans chacun de ses gestes un aveu, un secret dans chaque attitude
Même la plus discrète ne peut mentir à tant de solitude.
A sa façon de bouger, moi j’en apprends bien davantage
Sa bouche est un langage, son regard un témoignage.
Mieux vaut de beaucoup se fier aux apparences,
Aux codes des corps, au langage de nos inconsciences.
Plus je la regarde, plus je pense la connaître,
Mais voila, il est l’heure de se lever et d’aller travailler.
Ses doigts dans ses cheveux s’attardent
Quel explicite message, dans son innocence absolue.
Et ce léger sourire au coin de ses lèvres n’a de pareil
Ses merveilleux yeux sont un rayon de soleil.
Sa façon de se retourner, son parfum qui s’évanouit
Je voulais encore la regarder, tout était dit.
Au diable les clients, au diable le rendez-vous
J’étais prêt à oser, à passer quelques heures avec vous.
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"Je t'aime" d'un murmure étouffé
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Entre nous pas question de s'aimer,
Tu m'as écouté, un autre est arrivé.
A moi ton ami tu me racontes,
Cet amour que tous les deux vous vivez,
D'une envie de sombrer je t'écoute.
Quand j'ai compris que je t'aimais
Déjà à lui tu appartenais.
Maintenant souhaitant t'oublier,
Sans moindre choix, je dois te quitter.
Toi l'amie perdue d'auparavant,
L'amour éprouvé maintenant.
Debout dans ma salle de bain,
Une lame de rasoir à la main,
Je tends mon poignet devant moi,
D'un geste ouvert en pensant à toi.
Le sang se mets alors à couler,
Ma tête se mit à tourner.
Je me laisse glisser à terre,
Sensation déjà éprouvée,
De cet amour éphémère.
Le son d'une porte claquée,
Mon âme vacille, mon nom fut cité.
Esprit divaguant fidèle à ta voix
Toi mon amour ! L'amie d'autrefois !
Tu es là me serrant dans tes bras
Regrettant ce geste qui fut en moi.
Le sang continuait à ruisseler,
Tu ne savais que faire, désolée
"Je t'aime" d'un murmure étouffé
Derniers mots ainsi prononcés.
Ce fût la première fois,
D'une larme versée pour moi.
Me suppliant de ne point mourir,
Que tu souhaites aussi en finir.
Mes yeux se sont alors fermés,
Pour rester clos à jamais.
Mon âme déjà s'envole,
Du haut de cette pièce te survole.
Puis à ton tour tu saisis cette lame
Pour rejoindre à l'infini mon âme.
Tu t'allonges à mes côtés,
Enlaces mes doigts des tiens.
Tu mêles ton sang au mien,
Pour mieux vivre notre destin.
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1 excellente journée en ce mercredi matin ;) amitiés